Rentrée scolaire 2009/2010
UPEWA le 27/10/2009
La gestion par les faux problèmes
La rentrée scolaire 2009/2010 cristallise on ne peut mieux le cynisme des responsables de ce secteur en charge de l’Education nationale autrement dit des enfants de l’Algérie, des mineurs. Le personnel de l’éducation nationale, enseignants, administratifs et M. le ministre compris, émarge à la fonction publique, faut-il bien le rappeler. Entendre par là qu’ils sont rémunérés nonobstant la cherté de la vie. Ce statut ne leur interdit point d’avoir une conscience. En plus d’être compétent, accomplir convenablement leur travail en gardant à l’esprit qu’ils ont entre leurs mains ce qui a de plus sacré pour un pays, son devenir et pour des familles, leur chaire.
Malheureusement, cette nouvelle rentrée scolaire et son lot d’incongruités ne présage rien de bon ou plutôt une déconfiture de notre école car on ne peut parler de système éducatif national à voir l’agitation qui s’est emparée de ce secteur « étatique ».
La décision portant sur la couleur du tablier prise la veille de la rentrée scolaire par un Ministre de l’Education nationale dont on arrive à oublier la présence tant il fait partie des meubles ne peut que confirmer nos appréhensions. Notre ministre et ses directeurs feraient mieux de s’occuper des personnes, employés et aussi des « élèves » qui terrorisent leurs surveillants, leurs enseignantes et enseignants en imposant leurs tenues afghanes et autres. L’Algérie ne manque pas de tenues traditionnelles.
Le nouveau weekend instauré sur décision présidentielle n’a pas être le défouloir de M. le premier responsable de l’Education nationale pour prendre en chantage et perturber toute une société. Si la pléthore d’encadreurs de ce ministère se sent incompétente à trouver une solution à ce nouveau problème, il suffit de faire appel à des spécialistes forts nombreux sur la place d’Alger, à travers une simple journée d’étude.
D’autres préoccupations, plus graves et plus profondes, attendent d’être sérieusement prises en charge : La carte scolaire et le virus H1N1 ainsi la qualité de notre enseignement, la surcharge des programmes et le volume horaire avec pour reference la grève des enseignants de l’automne 2003. Nous y reviendrons…
Le président fondateur de l’UPEWAlger,
M. Salah Amer-yahia