De l'extérieur, l'emblème national n'est guère visible dans l'illustre établissement d'éducation le bien nommé lycée Bouamama, ex-Descartes. Nous savons que cet établissement éducatif assure un cursus scolaire complet y compris le prescolaire. Les élèves sont bien pris en charge. Ils sont avantagés par rapport à leurs camarades d'autres établissements scolaires du secteur public. Le plus important de ces avantages est de passer au moins un bac autre qu'algerien. Ces faveurs contraires à la démocratisation de l'enseignement en Algerie ne dispense pas, espérons, cette institution éducative du respect de l'emblème national dans une ville où des lycéens, donc mineurs, ont été livrés au lynchage médiatique et condamnés par la Justcie pour des grafitis .
Jusqu'à preuve du contraire, le lycée Bouamama est un établissement public où des élèves sont sensés etre soumis, chaque matin, comme dans une caserne, aux levées des couleurs. Rien n'excuse ce genre de défaillance d'un ministère de l'éducation sensé apprendre à nos enfants, aux enfants de l'Algerie de demain, l'amour de ce pays, le respect de ses symboles, de son Histoire.
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