U P E W Alger

Objectifs de l'Union des parents d'élèves d'Alger

Plan d’action de l’Union des Parents d’Elèves  d’Alger

1. Objectifs :

L’UPEGGA constituée par l’assemblée générale du 16/10/1997 et dont le dossier a été introduit le 07/12/1997 auprès des services compétents de l’administration du Gouvernorat du Grand Alger a eu sa reconnaissance le 26/01/1998.

Ses objectifs sont puisés de la Constitution et lois en vigueur. La protection des intérêts moraux et matériels des élèves dans une école épanouie, ouverte sur le monde est la préoccupation de l’UPEGGA.

A ce titre, l’UPEGGA tient à affirmer son existence comme partenaire moral dans l’éducation de nos enfants  en adéquation avec les structures et institutions étatiques officielles.

L’implication et la participation des parents d’élèves dans le devenir de leurs enfants seront à l’avenir incontournables. L’Etat ayant l’obligation d’offrir les mêmes conditions et chances aux enfants en âge d’être scolarisés.

L’UPEGGA œuvrera pour réaliser les objectifs qu’elle s’est donnés statutairement dans le cadre des lois de la République.

Nos enfants ne doivent plus être les otages des conjonctures ou conjectures partisanes, démagogiques ou politiques. L’école et d’une manière particulière le système éducatif sont à dépolitiser.

L’aménagement des programmes et leur allègement doivent répondre aux impératifs d’adaptation liés aux connaissances universelles.

Si hier, l’enseignement de l’Histoire était un tabou, le contenu des programmes, leurs objectifs tels qu’enseignés actuellement interpellent chacun de nous. C’est plus l’histoire des autres peuples qui est enseignée que l’Histoire de l’Algérie « Etat, Peuple et Nation ».

A la résistance et à la grandeur du peuple algérien, il est sournoisement substitué  la sauvagerie des envahisseurs comme pour en terroriser l’enfant.

Les grands hommes de notre Histoire (Massinissa, Kahina, St. Augustin, Abdel Moumen, Ibn Khaldoun), les royaumes et les Etatq dont plusieurs villes furent tour à tour capitales sont livrés à l’amnésie.

Une urgence plus que jamais d’actualités, la personnalité de l’Algérien en dépend.

L’éducation civique et morale est à dispenser en complémentarité avec l’éducation religieuse dont les programmes sont à définir en tenant compte de l’âge et de la sensibilité d l’enfant.

Une éducation saine, des jeunes génération, reste le meilleur gage pour un Etat souverain, prospère et indépendant.

 

2. ENVIRONNEMENT DE L’ECOLE :

La scolarisation de nos enfants, leur éducation et leur formation sont étroitement dépendantes d’un environnement socioculturel riche.

Les médias lourds, télévision et radio, qui se sont substitués aux canaux traditionnels familiaux n’ont pas assumé leurs missions et ne se sont pas adaptés aux besoins de la société algérienne.

L’absence de bibliothèque est telle que certains établissements scolaires en sont démunis.

Les lieux de culture, théâtre, musées, cinémas sont délaissés ou fermés. Un manque à combler.

 

3. SYSTEME EDUCATIF :

L’éducation et la formation sont des droits et devoirs constitutionnellement reconnus à toute Algérienne et à tout Algérien. Leur respect figure parmi les objectifs de l’UPEGGA.

La déperdition scolaire brandie comme une fatalité est le résultat de la promotion automatique imposée à nos enfants dans l’école fondamentale et du tristement célèbre passage par quotas  vers le cycle secondaire. 

L’enseignement de l’école fondamentale disqualifié à tort ou à raison est pour  l’UPEGGA insuffisant par :

-          La vétusté  de ses méthodes et de ses moyens,

-          La surcharge et la redondance de ses programmes,

-          La sous-qualification de l’encadrement…

La refonte s’impose dans son fond et non dans sa forme. Loin de nous les procès d’intention mais force est de reconnaitre que si échec de l’école il y’a, la responsabilité entière incombe à ceux qui l’ont géré : incompétence ou échec programmé ? Là est la question.

Maintenir le débat à ce niveau, c’est refuser d’offrir à nos enfants un système éducatif qui répond aux exigences du troisième millénaire.    

L’implantation d’infrastructure éducatives et de formation , culturelles et sportives ne doivent pas se limiter à des initiatives localisées, sans intégration des besoins réels de la populations, de son développement, de l’aménagement du territoire . La répartition des établissements scolaires doit être complémentaire et prendre en compte les critères de distances des quartiers, villages et villes, les moyens de transport, les risques et perte de temps occasionnés aux élèves …

De même qu’à l’intérieure des écoles les responsables doivent tenir compte dans la répartition des classes (rez-de-chaussée) en vue de faciliter l’accès aux élèves handicapés moteurs.

 

4. ORIENTATION :

L’élève et ses parents ont la primauté sur d’autres considérations dans le choix des filières et l’orientation une fois établi les aptitudes de l’élève.

L’élève qui n’exprime pas de volonté et qui ne dispose pas de qualité  particulières pour des études supérieures académiques est en droit de bénéficier d’une inscription automatique dans un cycle  de formation technique spécialisé postscolaire qui réponde a son niveau réel et à son choix.

Les établissements scolaires à vacation technique (lycée polyvalent, technicum). Et les filières qui y sont dispensés sont insuffisants et en retard des besoin technologiques réels.

L’orientation vers les filières technologiques de bacheliers série enseignement général hypothèque  l’avenir des étudiants. Elle grève lourdement le trésor public et pénalise les structures pédagogiques d’accueil disponibles par le phénomène d’ajournement répété. L’orientation universitaire doit répondre aux vœux de l’étudiant et se faire sur des bases  rationnelles  et humaines loin de tout arbitraire.

Notre système d’enseignement et de recherche n’a pas à se singulariser au détriment de l’intérêt national et de la société.

L’utilisation et la généralisation des symboles et caractères en usage dans les sciences et techniques sont a réintroduire dans nos lycées, instituts et universités.

Les disciplines scolaires telle «  l’éducation physique et sportive » ne doivent plus être des slogans creux. Quoi de plus scandaleux qu’un établissement scolaire détenteur de coupes d’Algérie sport scolaire, filles ou garçons, dont le terrain de sport est toujours en friche non aménagé et non équipé !

Les activités sportives et culturelles dans les ex-écoles primaires gagneraient  à se dérouler sous la conduite d’animateur sport et  culturel. un créneau d’interprétation de la pléthore d’agent affectés dans les établissements scolaires dans le cadre de « l’emplois de jeunes ».

5. SOLIDARITE ET SANTE SCOLAIRE :

Les projets de santé scolaire développés en programmes UDS souffrent de suivi. Une santé scolaire mise a rude épreuve par le contexte et les conditions environnementales.  La protection et la prise en charge de l’élève sont insuffisantes, le système d’assurance scolaire obsolète est àdéfinir.

La solidarité scolaire comme prise en charge républicaine des élèves scolarisés (bourses, transport et cantines scolaires…) n’a pas à être diluée dans des actions de bienfaisance. L’égalité des droits et des devoirs sont des acquis constitutionnels.

6. ECOLES LIBRE ET PRESCOLAIRE:

Dans notre société qui se veut ouverte, l’école libre ainsi que les centres de formation  para-scolaire et postscolaire de gestion privée doivent offrir une éducation, une formation dans le respect des intérêts moraux et matériels de l’élève et ceci dans le cadre des programmes officiels de l’éducation  nationale.

L’état est le premier garant dans la définition du cahier des charges des écoles libres et des centres de formation para-scolaires et postscolaires de gestion privée.

Les normes de contrôle, d’éxamination, de programmes et de diplômes doivent s’aligner sur celles en vigueur de contrôle dans les établissements publics d’éducation et de formation. La compétence et les qualifications de l’encadrement des professeures et des gestionnaires doivent satisfaire aux exigences du secteur de l’éducation nationale.

Le préscolaire, insuffisant et en retard dans notre société, offre le meilleure espace d’expérience de l’école libre. Les pouvoirs publics définiront les statuts et la législation qui régiront l’existence et le fonctionnement de telles écoles.

                                                        Alger, décembre 1997

Le président de l’Union des parents d’élèves du gouvernorat du grand Alger.



18/10/2009
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