U P E W Alger

Le vendredi de l'intégration ou...

L'éducation, un travail contractuel?




On reste abasourdi par l'indifference et la legereté avec lesquelles sont traitées les revendications de citoyennes et de citoyens en charge de l'éducation de nos enfants. Des revendications qui n'auraient pas dues exister pour diverses raisons car réduire le corps d'enseignants, d'éducateurs à occuper la rue ou, plus grave encore, à menacer de mettre fin à la vie juste pour la stabilité de l'emploi dépasse l'entendement. On ne peut confondre la profession d'enseignant avec certains métiers. L'éducation ne peut etre une tache ni temporaire ni limitée dans le temps tant pour celui qui dispense le savoir que pour l'apprenant. 

Les autorités en charge de ce secteur sont interpellées pour revoir leur copie. Certes la faute est consommée mais l'irréparable sur le plan humain et moral peut etre évité. Un enseignant est aussi une famille à nourrir avant d'etre un salaire à verser. Il est un exemple, un modèle pour son élève. Que represente l'éducation dispensée par une personne réduite à la précarité, sans ressource et sans logement?

Quelqu'en soit le résultat de ce jour de sit-in, ce "vendredi de la réintégration", devant la Présidence de la République, force est de reconnaitre que le système éducatif national a atteint le bas de l'échelle. La longévité au poste de ministre du premier responsable de ce secteur n'en sera qu'une des causes, la principale reste la précarité de l'enseignant.

 

Le président de l'Upewa

Salah Amer-yahia

 



25/03/2011
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