U P E W Alger

Le dysfonctionnement de la carte scolaire

UPEWA le 31/10/2009

La carte scolaire et le virus H1N1

 

En parlant de carte scolaire, on évitera d’aborder ce qui relève de contraintes techniques et de gestion des moyens humains et matériels dans lesquels se débattent  les responsables de l’Education. Les causes leurs échappent comme d’ailleurs les solutions aux problèmes inhérents. Toutes les deux, causes et solutions, dépendent d’autres centres de décisions. Quand aux objectifs assignés à l’éducation et à la formation de nos enfants, c’est une autre paire de manche. Les réaménagements de cursus, du primaire et du moyen pardon du fondamental, l’instauration d’un bac professionnel bizarrement annulé ont brisé l’espoir de milliers d’élèves sans qu’aucun responsable ne rende compte. Mieux, ces responsables de catastrophes et d’atteintes aux droits de mineurs et à la confiance ont été maintenus à leurs postes. Des générations d’adolescents en furent des victimes… Néanmoins, nos préoccupations relèvent de gestion de menus fretins largement à la portée de la cohorte de gestionnaires de l’éducation. Il n’est guère besoin d’être un illuminé pour adapter des cartes scolaires aux besoins d’une population scolaire qui stagnent depuis une décennie quoique le dernier recensement parle d’une population qui dépasse les 35 millions.

Le dysfonctionnement de la carte scolaire longtemps dénoncé par l’UPEWA s’est fragilisé davantage. Il suffit de voir le nombre d’élèves de tout âge qui court, dans tous les sens, derrière les bus pour comprendre que les élèves ne sont pas rapprochés de leurs lieux de résidence comme le bon sens et les textes de l’Education nationale l’exigent. Il en résulte des pertes de temps, des frais supplémentaires, des expositions aux fléaux en tout genre…Les impondérables questions de volume horaire et de grippe porcine peuvent devenir la goutte qui fait déborder le vase. Peut-on imaginer une population de plus d’un millier d’élèves qui se voie affecter par la carte scolaire, et depuis une décennie, sur des lycées se trouvant hors de leur commune de résidence voire de leur daira ? Le comble est que ces élèves issus d’une commune qui ne sait pas quoi faire de son argent, Dar El-Beida pour ne pas la citer, n’ont pas le droit au transport scolaire. 

Le président fondateur de l’UPEWAlger,

M. Salah Amer-yahia



31/10/2009
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres