U P E W Alger

Dévoiement de mineurs

 

Atteintes à mineurs et abus de confiance

 

Le verdict rendu par le tribunal de Bab El-Oued dans l’affaire des cinq mineurs, élèves de surcroit d’un établissement de l’Education nationale, nous laisse perplexes, désarmés et désorientés. Une année de prison ferme et 50 millions d’amende pour chacune de ces victimes de l’abus de confiance! Le délit, si délit il y a, s’est produit dans l’enceinte d’un établissement public éducatif à savoir le lycée Okba d’Alger dont le staff administratif vient encore une fois de se distinguer par des atteintes à mineurs. C’est une institution de la République ayant comme missions et objectifs l’éducation et la formation des enfants de cette République. Les lycéens sont rarement des adultes aussi l’entière responsabilité du ministère de l’Education nationale est engagée.  Si ces enfants sont reconnus coupables de délit(s), la responsabilité incombe à cette institution qui a failli. Elle a failli à ses missions, à ses objectifs et aussi à ses devoirs envers les parents. Ces enfants à l’instar de millions de leurs camarades rejoignent l’école comme des feuilles blanches, avec la pureté des anges. Une décennie après, leurs parents découvrent que leur progéniture est trainée dans l’opprobre par cette même institution en charge de son éducation, de sa formation. S’il y a échec, il incombe à cette institution. S’il y a délit, atteinte à l’emblème national, le coupable est le chef de cet établissement scolaire, le représentant de M. le ministre de l’éducation nationale. On est en présence de dévoiement de mineurs ! La faute de l’élève, de ces élèves, est interne à l’établissement scolaire. Elle relève de la discipline et de son conseil, prévu par la réglementation de l’Education nationale.

Le surdimensionnement de cette affaire n’a d’égale que son instrumentalisation occulte au moment où les auteurs de crimes d’atteintes à la République, à la société, à l’économie sont blanchis et récompensés.

Dans le pire des cas, ces élèves auraient dû rejoindre la caserne pour aimer le drapeau national ou, à la milite, le respecter car notre institution éducative démontre, par ce cas absurde, son échec à faire aimer aux élèves et le drapeau national et l’Algérie.

L’Union des parents d’élèves de la wilaya d’Alger  se met à la disposition des ces élèves et de leurs parents doublement victimes à qui on tente de faire haïr le drapeau national et d’en faire des bannis.

     Le 01 Novembre 2009

Le président fondateur de l’UPEWAlger,

M. Salah Amer-yahia

 



31/10/2009
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