U P E W Alger

Des grèves dans les écoles...

Une fois de plus...

       Les élèves algériens se trouvent au centre et aussi les victimes d'un conflit entre des collectifs d'enseignants et leur ministère de tutelle. L'ensemble émarge au Trésor public. Le Hic dans ce feuilleton de mauvais gout est que les acteurs sont les mêmes si on soustrait le plus brave d'entre eux, le très regretté Osmane. L'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger ne peut que déplorer la prise en otage récurrente des élèves dans ce bras de fer qui ne veut pas dire son nom. Les enseignants ont le droit de revendiquer, de par la Constitution. Des lois existent, il faut les appliquer. Or, nous constatons qu'il y a absence de volonté pour résoudre ce(s) problème(s) qui perdure(nt). Et pourtant, le secteur de l'Education nationale a le privilège d'avoir le ministre le plus ancien au poste. Doit-on penser que ce conflit n'aura de solution qu'au départ de ce ministre? Car dans notre société ancestrale, l'Homme se mesure au respect de ses engagements, à sa parole. A fortiori, un ministre de l'Education nationale !
Les arguments avancés, toujours les mêmes, à savoir " vos revendications sont à l'étude" ne tiennent plus la route.Brandir les retards accumulés par les élèves à cause de débrayages récurrents, c'est aussi prendre les élèves et leurs parents pour ce qu'ils ne sont pas. On nous a assez rabâché que la fin de l'année scolaire est effective à compter du 4 juillet au soir. Pourtant la réalité est toute autre. Les cours se terminent avant le 10 mai avec un trimestre de 40 jours. Nous avons vu l'année scolaire 2003/2004 amputée du trimestre le plus long, l'automne. Cette grave atteinte aux élèves n'a pas empêché Monsieur le ministre de l'Education de déclarer tout bonnement que les retards ont été rattrapés.


Alger le 15 février 2010
Le président de l'UPEWA  /  S. Amer-yahia


15/02/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres