Baba Kouider d'Ain Naadja :Ecole publique ou propriété privée ?
Exclusion d'élèves par une directrice d'école !!!
Cela se passe à l'école Baba Kouider de Ain Naadja. La directrice en fait sa loi, celle de la jungle apparemment. Une loi qu'elle impose à son personnel, probablement à son administration. Elle doit avoir des bras longs pour traumatiser en toute impunité deux enfants en bas âge. Deux mineurs, l'un de 5 ans, en préscolaire. L'autre de huit ans, en 3ème année primaire. Quelque soit le (ou les) différends qui l'opposerai(en)t aux parents des deux enfants, on ne peut que s'alarmer de tels comportements dans un établissement éducatif, public.
Le plus jeune des deux enfants A.A inscrit en préscolaire avait un problème de santé dont le père attira l'attention de son enseignante: une allergie. Informée, son enseignante affirme que son état ne la regarde point. Il n'a qu'à rester à la maison. Elle lui interdit durant les récréations de mettre son manteau. D'ailleurs, l'allergie ne fait qu'amplifier depuis l'harcèlement que lui et son frère ainé subissent. Le cas de l'ainé est plutôt dramatique. D'excellent élève qu'il était durant les deux précédentes années, les résultats ont chuté durant ce dernier trimestre. Il en est traumatisé et mis à l'index dans sa classe après avoir subi une agression traitresse de la part de son « enseignant » durant l'année scolaire 2012/2013. Il avait tout simplement tenté de convaincre son enseignant de sa solution, vraie, du devoir qui venait d'être corrigé faux. L'enseignant vint par derrière et lui assena un sévère coup à la nuque tout en le traitant de toutes sortes d'animaux.
Le père de la jeune victime s'en alla à la gendarmerie pour déposer plainte contre le bourreau de son enfant. Bien évidemment, la gendarmerie se présente à l'école, plus de deux semaines après, pour entendre le tortionnaire de l'enfant, sans plus. L'affaire en resta là.
Deux personnes, pseudo-parents d'élèves, se sont présentées au père des deux enfants pour lui intimer l'ordre de retirer ses enfants de l'école Baba Kouider. Ils l'informent que dans le cas contraire, le personnel de l'école sera en grève. La menace fut mise à exécution le lendemain. L'une des personnes partie le voir la veille l'appelle d'urgence à son travail le lendemain matin. Arrivé sur les lieux, le malheureux père, accompagné de son épouse, se trouve en dehors de l'école et face à un groupe d'une quinzaine de personnes qui ne sont pas toutes parents d'élève. Ces derniers le somment de s'engager par écrit que ses enfants ne reviendront plus à l'école Baba Kouider à la reprise du 2ème trimestre.
Cette condition fut l'exigence de la directrice et de son personnel pour mettre fin à leur grève déclenchée le matin.
Incroyable, mais vrai ! Une directrice d'un établissement d'éducation qui oblige son personnel à faire la grève pour interdire l'école publique à deux élèves: l'un en préscolaire, l'autre en 3e année primaire !!!
Un père maltraité, agressé dans l'enceinte même d'un établissement public d'éducation par un gardien, aidé de son parent étranger à l'établissement, sur ordre de Mme la directrice de l'école Baba Kouider de Ain Naadja lorsqu'il a réussi à se mêler dans un groupe de parents d'élèves pour connaitre le travail du 1er trimestre de ses enfants. D'ailleurs, la porte de l'établissement était restée fermée à son arrivée. Elle s'ouvrait devant lui pour d'autres parents, venus seuls.
En déposant plainte contre la directrice près tribunal d'Hussein Dey, le parent des deux élèves s'est retrouvé au banc des accusés par la directrice et son personnel à la première audience le 23 décembre 2013.
Le président fondateur de l’Union des Parents d’Elèves de la wilaya d’Alger / UPEWA
Salah Amer-yahia