U P E W Alger

AFFAIRE DES CINQ LYCÉENS DE OKBA-IBN-NAFAÂ

  AFFAIRE DES CINQ LYCÉENS DE OKBA-IBN-NAFAÂ:  L’UPEWA crie au scandale !
  Le Soir d'Algerie du 8 novembre 2009

Dans un communiqué rendu public le 1er novembre, l’Union des parents d’élèves de la wilaya d’Alger (UPEWA) dénonce l’abus de confiance dont ont été victimes les cinq mineurs du lycée Okba- Ibn-Nafaâ, condamnés à une année de prison ferme, assortie d’une amende de 50 millions de centimes, pour profanation de l’emblème national.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Ainsi, pour l’UPEWA, «si ces enfants sont reconnus coupables de délits, la responsabilité incombe en premier lieu, au ministère de l’Education nationale, qui a failli, d’abord à sa mission d’assurer l’éducation et la formation des enfants de cette République, et ensuite à son devoir et sa responsabilité envers les parents». Pour rappel, les faits remontent au 7 décembre 2008, lorsque ces cinq lycéens, mineurs, avaient dessiné, à l’aide de stylos feutres, sur un drapeau national se trouvant dans un cadre accroché au mur d’une classe de leur établissement, un drapeau français. Une erreur de jeunesse - ou un geste inconscient - qui a provoqué une panique générale dans cet établissement et que même le ministre de l’Education, Benbouzid, a qualifié d’«impardonnable». Or, s’il y a erreur, s’il y a échec, s’il y a délit et profanation de l’emblème national, souligne l’UPEWA, «le coupable est le chef de cet établissement scolaire, représentant du ministère de l’Education nationale». Et de préciser : «On est en présence d’une situation de dévoiement de mineurs. La faute de ces élèves est interne à l’établissement scolaire. Elle relève de la discipline et de son conseil, prévu par la réglementation de l’Education nationale». Dans le pire des cas, poursuit-t-il,«ces élèves auraient dû rejoindre la caserne pour apprendre à aimer le drapeau national ou, à la limite, le respecter, car notre institution éducative démontre, par ce cas absurde, son échec à faire aimer aux élèves et le drapeau national et l’Algérie». Enfin, pour l’UPEWA, «le surdimensionnement de cette affaire n’a d’égal que son instrumentalisation occulte, au moment où les auteurs de crimes d’atteintes à la République, à la société et à l’économie sont blanchis et récompensés ».
M. M.



08/11/2009
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