U P E W Alger

Suite revue de presse

 La conference de presse de l'Upewa vue par:

 

InforSoir

 

Les parents d’élèves tirent la sonnette d'alarme
«Nos enfants sont en danger»



 

Alerte n Eloignement des écoles, insécurité et poids du cartable, sont autant de problèmes vécus quotidiennement par les écoliers, qui résulteraient unanimement de la carte scolaire mise en place.

A peine une dizaine de jours après la rentrée scolaire et voilà que des parents d’élèves lancent un cri de détresse... Dans une conférence de presse qu’ils ont animée, hier, à Alger, les représentants des parents d’élèves de la capitale ont mis en exergue les problèmes vécus par l’écolier et aussi par les parents. Amar Yahia, président et membre fondateur de l’Union des parents d’élèves d’Alger, a mis l’accent sur l’importance de respecter la carte scolaire. Selon lui, cette carte, censée organiser le secteur de manière à faciliter l’accès des enfants aux écoles, enregistre plusieurs lacunes. Si la loi stipule que tout enfant doit être scolarisé dans l’école la plus proche de chez lui, des parents à la recherche d’un meilleur enseignement inscrivent leurs enfants dans une école plus éloignée, alors qu’une école est en service à quelques mètres de chez eux. Selon l’intervenant, la responsabilité incombe aux directeurs d’établissements qui sont censés veiller au respect de la loi. Selon lui, la surcharge des classes est une fausse question, le véritable problème serait dans la répartition des élèves. Le porte-parole de cette union souligne l’impact des opérations de relogement sur la surcharge des classes. Il relève que de nouvelles cités sont ouvertes sans pour autant les renforcer en infrastructures de base.
Pour les enfants qui passent la journée loin de leurs quartiers, l’insécurité et l’exposition aux différents phénomènes sociaux sont un perpétuel danger. Le porte-parole des parents d’élèves d’Alger dénonce également le non-respect de la décision de la tutelle qui stipule que les établissements scolaires doivent être ouverts aux parents d’élèves durant le premier mois de la rentrée scolaire. Amar Yahia a également évoqué le poids du cartable, en particulier pour les élèves du cycle primaire et même du moyen. Un problème qui se pose chaque année. Ce poids du cartable résulte de l’augmentation du volume des programmes pédagogiques, donc des livres utilisés. Transporter un cartable de quelque 10 kilos pour un enfant d’environ 11 ans, engendre un danger pour sa santé. Voulant protéger leur progéniture, des parents décident d’accompagner leurs enfants à l’école afin de les aider à transporter leurs affaires. Le poids que peut transporter un enfant ne doit dépasser 10% de son poids. Ce seuil semble largement dépassé chez nous, souligne le conférencier.

M.A

 

... Le Temps d'Algerie


L'UNION DES PARENTS D'ÉLÈVES TIRE LA SONNETTE D'ALARME :

«Les élèves transportent sur leur dos une moyenne de 11 kg»

 

«Les enfants scolarisés sont la cible de plusieurs dangers, la scoliose particulièrement» , a affirmé hier le président de l'Union des parents d'élèves. Lors d'une conférence de presse animée au siège de l'Union des parents d'élèves de la wilaya d'Alger, le président de cette association

, Salah Amar Yahia, a tiré la sonnette d'alarme sur les différents maux qui guettent les élèves du premier palier notamment. «Pour rejoindre leurs établissements scolaires, les élèves transportent sur leur dos une moyenne de 11 kg.

Il faut absolument apporter une solution à cette surcharge. Les enfants peuvent plus tard connaître des conséquences à cause de la lourdeur des cartables. Ils peuvent être victimes de scoliose ou de déformation de la colonne vertébrale», a averti M. Amar Yahia.

Il a sur un point similaire estimé que l'«école devrait revoir la grille de programmation pour éviter aux élèves de transporter tous leurs livres et leurs cahiers».  Dans le même sillage, il a indiqué que «résoudre le problème de la surcharge des cartables induit inévitablement à solutionner les contraintes du transport scolaire».

«Effectivement, à chaque rentrée scolaire, nous constatons une augmentation du flux de la circulation automobile. Dans ce cadre, nous proposons la mise en place du transport scolaire généralisé. Au lieu que les parents emmènent leurs enfants aux écoles, un seul véhicule peut s'en charger». 

Les cantines ne sont qu'un slogan
Autre point évoqué par l'association, la mise en place des cantines. Pour l'interlocuteur, «les cantines ne sont qu'un slogan. Leur inexistence dans plusieurs établissements est aussi un danger pour les élèves.

Ces derniers déjeunent et nous n'avons pas la certitude d'une bonne hygiène de ceux qui leur offrent la nourriture.» Il a sur ce registre déploré le manque d'hygiène «flagrant» dans plusieurs établissements scolaires. 

«La non-scolarisation des élèves en dehors de leur périmètre de résidence est également un autre danger», selon le président de l'Union des parents d'élèves. «Lorsqu’il sort à midi, le quartier dans lequel étudie l'élève est étranger pour lui. Il peut être victime d'agressions ou dévier vers des sentiers dangereux», assure-t-il. 

Redéfinir le statut d'orphelin
Par ailleurs, M. Amar Yahia pense que «la commission pédagogique installée dernièrement par le ministère de tutelle devait être mise en place au mois de janvier et non au lendemain de la rentrée scolaire». Pour lui, «cette commission est établie pour détecter les dysfonctionnements et proposer ensuite des solutions. Et ce n'est pas après quelques jours de scolarité qu'elle pourrait fournir des rapports». 

De son côté, le déléguée d'Alger-Ouest appelle le ministère de l'Education nationale à redéfinir la catégorie dite «orphelin». Et d'ajouter : «Il existe des élèves qui ont perdu le père ou la mère, mais leur entourage est aisé. Donc la prime de 3 000 DA doit être donnée exclusivement aux démunis ou aux vrais orphelins. C'est aussi une question de conscience.

Ceux qui ont les moyens doivent laisser les vrais nécessiteux profiter de cette prime, d'autant plus qu'elle est donnée par quota. Les directeurs d'écoles doivent étudier les dossiers minutieusement».  Enfin, le délégué d'Alger Est a révélé «la fermeture injustifiée de deux collèges dans la commune des Eucalyptus, alors que des classes de la même localité supportent plus de 45 élèves».

Mehdi B.
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...Le quotidien El-watan

Une rentrée scolaire marquée par des problèmes qui refont surface à chaque mois de septembre.

 

Bien qu’ayant été amorcée il y a une semaine, la rentrée scolaire ne semble pas échapper aux dysfonctionnements l’ayant marquée cette année et les années précédentes.Le constat sur le terrain est plus qu’inquiétant car «aucune amélioration n’a été enregistrée», nous ont indiqué les représentants de l’Union des associations des parents d’élèves (UPEWA).

Les mêmes revendications refont encore surface cette année et ce, dans un climat de totale suspicion émanant de la part des fonctionnaires du secteur et des parents d’élèves qui préjugent de la bonne volonté de la tutelle quant à une prise en charge effective de leurs revendications.

Dans une conférence de presse tenue à quelques jours seulement de la rentrée scolaire, l’UPEWA a réitéré la sempiternelle question de la surcharge des classes avec une moyenne de 35 à 40 élèves, scolarisés ainsi dans des conditions qui sortent de toute logique pédagogique. Aussi, les conférenciers ont tenu à mettre en exergue d’autres problèmes qui entravent la bonne scolarité de leurs enfants.

Il s’agit dans ce contexte du problème de l’insécurité : «Dans certains établissements les élèves encourent un véritable danger du fait de l’éloignement de leurs établissements», assure Amar Salah Yahia, président de l’union. Dans un autre registre, le premier responsable de l’UAPE affirmera, «qu’en plus du manque des cantines scolaires, les repas qui y sont servis sont généralement froids».

Quant à la santé scolaire, le conférencier affirme que les unités de dépistage et de suivi (UDS), «n’assurent pas une prise en charge efficiente des élèves notamment en matière d’urgence, car aucun soin n’est prodigué aux élèves lorsque ces derniers se blessent au cours des séances de sport».

Par ailleurs, les représentants de l’union ont tenu à soulever pour la énième fois le problème de la lourdeur des cartables qui serait derrière l’apparition de plusieurs maladies constatées auprès des élèves comme la scoliose et autres maladies qui affectent le dos.

«Nous avons pesé les cartables des élèves, ils font en moyenne pas moins de 11 kg», ce qui amène à fragiliser davantage la santé des élèves qui se trouve déjà altérée par les émanations de la poussière de craie, le manque de chauffage et la vétusté de l’immobilier.

En guise d’exemple, les établissements relevant de la zone est de la capitale ont enregistré une augmentation sensible en termes d’effectifs, passant de 24 000 élèves, à 255 000 : «Cette augmentation a été suivie parallèlement par des projets devant pallier cette croissance», soutient M.Boulagroune, directeur de l’académie de l’Est algérois.

Il est question dans ce contexte de la réalisation de plusieurs nouvelles structures dont 6 CEM et écoles primaires : «Le nombre est passé à 115 pour les premiers et 326 pour les seconds. Quant aux lycées, leur nombre est passé cette année à 44».

D’autres projets sont en cours de réalisation ; il est question de 62 programmes scolaires, dont 20 dédiés au remplacement des structures déjà existantes présentant toutefois une vétusté avérée, ou construites en préfabriqué.

«Ces projets devraient participer à la suppression de la double vacation», assure le directeur. Dans le même ordre d’idées, notre interlocuteur affirme que seules 6 écoles resteront en mode de double vacation, 40 établissements passeront à la vacation partielle.

 

Saci Kheireddine


L'Upewa.



25/09/2010
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