U P E W Alger

Les oubliés de la carte scolaire

L'absurde orientation

 

De la rentrée sociale en notre pays, celle qui retient le plus l'attention des familles est la rentrée scolaire. La joie des parents, les nouveaux, est sans pareille. Inscrire leur enfant pour la première fois, ou le réinscrire, est un devoir, une obligation dans la joie et le plaisir.
Ils acceptent le parcours du combattant en achetant sans rechigner quitte à se faire saigner trousseau scolaire, habits pour que leur enfant soit content, le plus beau cartable, aller faire patte blanche devant le gardien de l'école, le surveillant, le directeur, l'enseignant...

Avec tout cela, il arrive que les choses prennent des tournures autres jusqu'à devenir un cauchemar surtout pour ceux qui ont des enfants à réinscrire. C'est le cas d'enfants exclus arbitrairement avant l'age légal. Bien sur que les motifs existent et même s'ils n'existent pas, ils peuvent etre inventés ou etre le résultat de bureaucratie, de mauvaises intentions, de négligence, de corruption, de faciès, de mauvaises humeur, de mauvais voisinage mais surtout d'incompétence de ceux qui gèrent la carte scolaire, l'orientation scolaire.

Dans le bourg d'El Hamiz qui a connu une extension effrénée et non contrôlée par les différents exécutifs communaux, les parents et leurs enfants sont face au manque d'établissements scolaires d'accueil notamment du moyen et du secondaire. Des milliers d'élèves continuent à prendre des bus pour rejoindre des lycées dans des communes voisines alors que leur lycée, il en faut deux en urgence, qui devrait ouvrir depuis deux ans est resté fermé à cause de la présence de bidonvilles dans son aire et sur les voies qui y mènent. Un des CEM est resté fermé à cause de l'affectation arbitraire d'élèves en violation des règles d'inscription à commencer par rapprocher les élèves de leur lieu de résidence.
L'administration de tutelle a réussi à dresser les parents entre eux en attendant, pourquoi pas, de les voir se ramener avec épées..

 

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Parmi d'autres cas qui nous ont été soumis et faisant partie de la gestion absurde de la scolarité des élèves est celle qui nous vient du CEM Oussama Ibn ZAID DE Badjarah où la classe de 3AM/4 se compose de 16 redoublants sur 26! Cette classe sensée recevoir les élèves de la 2AM/4 n'en reçoit que 4 de cette classe. Parmi les 4 élèves admis en 3AM/4 figurent deux jumeaux, excellents élèves, un garçon et sa soeur ! Les autres classes contiennent au plus quatre redoublants. 

Cherche-t-on à casser ces élèves puisque la constitution d'une telle classe ne répond à aucune raison sensée, logique, ni humaine...

Alger, le 15/9/2013

L'Upewa



16/09/2013
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